Le DAHCOR accueille des jeunes enfants en grande difficulté sociale et en souffrance psychique.
Au regard de la spécificité de ce public, il est important de permettre aux professionnels de se questionner sur leurs pratiques, de se diversifier et d’adapter de manière continue leur accompagnement au quotidien, pour le bien-être de ces jeunes.
L'accompagnement du dispositif Le DAHCOR se veut, contenant, bienveillant et sécurisant. Voici quelques témoignages de jeunes qui sont passés par Le DAHCOR.
Camille
17ans
Au début, je me sentais mal, je ne voulais pas rester, je pleurais tout le temps. Les règles du DAHCOR étaient très compliquées et le lieu de vie (la campagne) aussi. Mais grâce à ça j’ai bien évolué, je me suis habituée aux règles et à la maison, et maintenant j’ai un projet !
Élodie
17ans
Les règles étaient difficiles, je n’ai jamais eu de règles chez moi à la maison et dans les autres foyers où j’étais avant. Les éducateurs m’ont écoutée correctement, ils m’ont aidé à maitriser mon comportement et mes colères avec les autres.
Kevin
16ans
J’étais mal en arrivant au DAHCOR, mais j’ai reçu un bon accueil. J’étais addict aux cigarettes, à l’alcool et au cannabis, et c’était dur de ne pas en avoir. Les éducateurs m’ont aidé sur mes addictions, sur le comportement en société, sur mon vocabulaire et sur mes projets.
Constance
15ans
Ce qui était compliqué c’est que je me sentais différente des autres filles à cause de mon style, comment j’étais et le comportement que j’avais en faisant des crises et je me faisais du mal. J’ai super bien évolué, dans mon comportement, je ne fais plus de bêtises, je me sens mieux.
Jérome
13ans
Au début, les éducateurs, je trouvais qu’ils étaient trop sévères, mais en fait j’ai compris que c’était parce que je faisais trop de bêtises. En fait, ils sont sympas, ils nous écoutent vraiment et sont toujours là pour nous. Il y en a que j’aime vraiment bien.
Léa
14ans
Au début c’était dur d’être à la campagne, loin de la ville et de mes copines, mais on s’habitue et maintenant j’aime bien me promener dans la forêt.
Mathieu
15ans
Ça a été compliqué pour moi de trouver ma place et de ne pas me faire marcher dessus car j’avais peur des autres jeunes. Au début j’étais angoissé mais grâce au DAHCOR j’ai pu prendre en maturité et améliorer ma relation avec mes parents. J’ai réussi par la suite à parler de ce que j’ai vécu et j’ai pu énormément évoluer.
Julie
14ans
Les chefs de service sont venus me chercher dans mon foyer à Mulhouse. Je venais de me faire taper par une copine (proxénète). Je n’allais pas bien du tout, je ne voulais pas aller avec eux. On a parlé longtemps, ils m’ont un peu rassurée et j’y suis quand même allée.
* seuls les noms des jeunes ont été modifiés par souci de confidentialité
